L’impact de la crise sur les mentalités et les représentations
Le désenchantement et la perte de confiance
- Remise en cause de la foi dans le progrès et la prospérité des « Roaring Twenties ». Sentiment de « fin d’un monde ».
- Perte de confiance dans le capitalisme, dans les institutions (économiques, politiques), dans l’avenir. Montée du pessimisme et de l’anomie.
- « Génération perdue » : écrivains expatriés (Hemingway, Fitzgerald), errance et désillusion.
Les arts et la culture de la Crise
- Littérature engagée, réaliste : Steinbeck (Les Raisins de la colère, 1939), Dos Passos (USA, trilogie, 1930-1936).
- Photographie documentaire : Dorothea Lange (Migrant Mother, 1936), Walker Evans. Commande de la Farm Security Administration.
- Cinéma : Les Temps modernes de Chaplin (1936), Hallelujah ! de King Vidor (1929) sur la Grande Migration des Afro-Américains.
- Muralisme engagé de Diego Rivera au Mexique.
Les mutations des rapports sociaux
- Redéfinition des rôles genrés : femmes contraintes de travailler pour compenser la perte de revenu, mais aussi licenciées en premier (« Last hired, first fired »).
- Solidarités familiales et communautaires, entraide entre voisins, soupes populaires organisées par des associations.
- Migrations massives : 400 000 Mexicains expulsés des États-Unis, 500 000 « Okies » vers la Californie.